Nouvelle métoïdioplastie avec l’implant ZSI 100 D4 à Lyon !

Les docteurs Jean-Etienne Terrier et Elie Pricaz, chirurgiens urologues à Lyon, ont réalisé une métoidioplastie avec la pose d’un implant ZSI 100 D4 à l’hôpital privé Jean Mermoz.

L’intervention s’est très bien déroulée et a duré un peu plus de 4 heures. Nous avons échangé avec le Dr. Jean-Étienne Terrier pour en savoir plus sur cette intervention.

Technique utilisée

La technique pour cette opération consiste à libérer les corps caverneux du clitoris, afin de libérer toutes les adhérences qu’il peut y avoir, pour gagner le plus possible au niveau de l’élasticité.

Le patient peut faire le choix d’avoir un implant, conçu pour rigidifier la métoïdioplastie et pour maintenir la longueur obtenue après l’intervention. Il permet aussi d’améliorer les capacités à uriner debout.

Les différentes étapes de la métoïdioplastie avec reconstruction urétrale

« On commence par prélever une greffe de muqueuse vaginale qui va servir à reconstruire l’urètre. Le vagin est refermé complètement. Puis on vient libérer la totalité du clitoris. Ensuite, on met les prothèses clitoridiennes pour donner le plus possible de longueur et d’élasticité au clitoris. Enfin, on vient recréer l’urètre du méat jusqu’au bout du gland clitoridien. Pour cela, on utilise à la fois la muqueuse vaginale qu’on a prélevée et on va utiliser deux lambeaux de petites lèvres pour fermer l’urètre », nous a expliqué le Dr. Terrier.

C’est une intervention qui est minutieuse et longue. La reconstruction du scrotum n’a pas lieu dès la première étape. « Ce serait possible techniquement mais avec la pose de l’implant, il est préférable de le faire dans un second temps, environ 3 mois plus tard. Cela permet de pouvoir retoucher l’urètre si besoin. »

L’intérêt des implants

La métoidioplastie permet d’avoir une reconstruction la plus naturelle possible et d’avoir l’apparence d’un micro pénis. La sensibilité reste préservée, et le patient peut uriner debout dans de bonnes conditions (70% des patients selon les études, selon la longueur de la méta).

« La prothèse ZSI est intéressante d’un point de vue cosmétique, mais surtout d’un point de vue fonctionnel. Plus la méta est longue, plus le jet va partir droit et plus les possibilités d’uriner debout sont élevées. La prothèse ne sert pas à pénétrer. Elle sert à avoir de la longueur pour que les résultats soient plus esthétiques possibles, mais elle sert aussi au niveau fonctionnel pour permettre d’uriner debout. »

Les chirurgiens sont parvenus à insérer une longueur de 9 cm dans les corps caverneux. La longueur obtenue n’est pas liée à la technique chirurgicale du chirurgien. C’est lié à la base du développement clitoridien. Les patients ne sont pas tous égaux à ce niveau. Plus le développement est important, plus l’aspect esthétique sera intéressant.

Le patient est reparti au bout de 3 jours. En moyenne, les patients restent entre 3 et 5 jours. Le patient est reparti avec une sonde urinaire dans la métoïdioplastie qui sera laissée en place pendant 15 jours. Il a un cathéter sus-pubien, il s’agit d’une sonde au-dessus du pubis, qui est laissée en place pendant 3 semaines en post opératoire. Ensuite, le chirurgien va vérifier que ce soit bien cicatrisé, que le patient urine correctement et qu’il n’y a pas de fistules. S’il n’y a pas de problème, le patient pourra repartir sans sonde.

Des photos sont disponibles sur demande (en accord avec le patient et le chirurgien). N’hésitez pas à nous écrire.

ZSI est le seul fabricant européen de sphincter urinaire artificiel, d’implants péniens malléables et hydrauliques comme solutions à des problématiques urologiques masculines (incontinence), sexuelles (dysfonction érectile), et des procédures de réassignation de genre (prothèses pour personnes transgenres).

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